MERCREDI 22 OCTOBRE 2025 à 20H30 : séance de courts-métrages et performance de cinéma élargi !
Céline Courtault-Capelier pratique un cinéma élargi (expanded cinema) réalisé à partir de rayogrammes, de découpages de films amateurs des années 60, de films d’archives et d’objets divers. À la réalisation de ses deux derniers films et de la performance Fleur/Jardin, elle affirme sa recherche d’obtenir le moins d’impact sur l’environnement par des expérimentations directes sur pellicules (collage de fleurs, écoprocédé photosensibles à partir de plantes, found footage).
Pour en savoir plus : https://celinecapelier.com/koken/

PROGRAMME DE LA SOIRÉE :
Métamorphose de Céline Courtault Capelier
2025, cinéma élargi (25′ env) – Performance pour 3 projecteurs 16 mm
Bande son de Mikhail Lilo – Création Gélatine
La métamorphose définit un phénomène de changement d’un état à un autre. Les images multi-projetées suggèrent l’expression d’une période ou d’un état de la vie à la recherche d’un mouvement de transformation. La performance improvisée est composée de films d’archives documentaires, jeux de lumières primitives et boucles photosensibles 16 mm.


Émergence de Céline Courtault Capelier
2025, 5′, nb, musique de Thyme Lines, tourné en double 8mm > projection numérique.
Fleurs de Céline Courtault Capelier
2025, 5′, couleur, musique de Sylvia Monnier, 16mm > projection numérique.
Herbier cinématographique 16mm. Réalisé à partir d’herbiers cinématographiques obtenus par collectage de plantes et fleurs endémiques, à l’état sauvage ou domestiques trouvés dans l’environnement méditerranéen tel que le Laurier rose. Fabriqué à la main sans produit chimique.
+ d’autres films :
La fantaisie des fleurs
France, ca 1904, muet, 16mm, 2′
Féérie à trucs dans le pur style des films des débuts du cinéma.
La sensitive d’André Bayard, documentaire des productions Eclair
France, 1914, muet, 16mm, 8′
Dans une serre, nous assistons à quelques expériences mettant en évidence l’extrême irritabilité des feuilles de cette plante peu connue. Fumée de cigarette, ombre, choc, la font se contracter alors qu’un anesthésiant la rend insensible à toute influence extérieure. Par sa mise en images, ce document conserve sa force démonstrative et permet d’aborder le thème de l’expérimentation scientifique de façon ludique.
Quelques instants de la vie d’un papillon de Baharé Khadjé Nouri
France, 2002, sonore, couleur, 16mm, 12′
Ce que l’on peut imaginer de ce qu’un papillon voit du monde qui l’entoure : mouvements, lumières, vitesse, objets, mais aussi couleurs et tremblements s’adaptent aux scintillements de ces déplacements. Musique : Bijan Chemirani
A Little Phantasy on a 19th-century Painting de Norman McLaren
Canada, 1946, nb, sonore, 16mm, 4′
Prenant pour point de départ le tableau intitulé L’île des morts, du peintre symboliste allemand Arnold Böcklin, Norman McLaren organise un rêve surréaliste d’où émane une profonde angoisse.
A Phantasy de Norman McLaren
Canada, 1952, couleur, sonore, 16mm, 8′
« J’étais peintre avant de devenir cinéaste. J’essaie de le rester : voilà toute ma philosophie. Promener le pinceau de la palette à la toile, c’est là le plaisir du peintre, un plaisir qui prend fin dès l’œuvre faite. Quand je peins ou quand je regarde peindre, j’ai l’impression, peut-être par déformation professionnelle, que les métamorphoses successives subies par la toile, depuis son état vierge jusqu’à sa fin, ont cent fois plus d’intérêt que l’œuvre finie. » – N. McLaren
Espace En cours, 56 rue de la Réunion, M° Buzenval ou Avron, 6€.